Cendrine Bonami-Redler
« Fan totale des pastels gras que j’appelle « mon beurre coloré ». J’adore aussi l’aquarelle, notamment le gris Sennelier, les encres gomme laque et Abstract, le carnet USKbook carré… et je ne me sépare jamais de mes pinceaux préférés : la série de pinceau Précision, les pinceaux Soft Aqua, le Raphaël 343, le Petit Gris 803 et je tiens profondément à mon Isabey Petit Gris n°12."
Diplômée de l’école supérieure d’Arts Appliqués Duperré et de l’École Camondo en architecture intérieure, Cendrine Bonami-Redler développe depuis de nombreuses années des œuvres à la croisée du dessin d’observation, du graphisme, de la scénographie dessinée et du carnet de voyage. Elle n’a jamais cessé de dessiner, de croquer, de chercher, …
D’après Claire Dauviau, paysagiste et professeure, « Qu’il s’agisse des baraques au bout de sa rue, des bistrots parisiens qui s’effacent, des circuits courts dans le Perche, ou encore des instants suspendus dans l’Italie du nord dont le sol s’ébranle, le travail de Cendrine prend des dimensions humaines, sociales, écologiques, politiques… sans pour autant quitter la bienveillance et l’envie de partage qu’elle éprouve et met en œuvre sans discontinuité. »
La double formation de Cendrine, architecte d’intérieur et graphiste, expliquer ses réalisations avec par exemple des dessins de bars au sein de plusieurs villes. Cela lui permet de composer des récits visuels où se mêlent structure, émotion et narration. Elle travaille aussi pour le cinéma (Film – dortie 2025-2026 réalisé par Antonin Baudry, « La venue de l’avenir » réalisé par Cédric Klapisch ou encore « Apparences » - sortie 2026 d’Emilie Grandperret) à travers la réalisation de carnets et de dessins ainsi que des illustrations de décor. Elle est également à l’origine du Festival Carnets d’Hiver, événement unique dédié aux carnets de voyage en Île-de-France à Montreuil. Elle est co-présidente et co-organisatrice de l’événement.
« (…) car ce que “ disent ” ces dessins est avant tout un étonnement devant la présence des choses, y compris et surtout les plus familières, celles qu’on ne regarde plus et qui par le dessin nous reviennent avec l’intensité qu’elles eurent lors de leur découverte » — Claude Éveno, écrivain et urbaniste (1945 - 2022)
« Une véritable science topographique du grand et du large mêlée à une vraie délicatesse du regard sur l’infiniment petit et le quotidien. » — Nicolas Gallet, scénariste
« Il n’y a rien de neutre dans tout cela, les dessins s’assemblent, s’ajustent et les sujets se complètent, se croisent au fil des envies et des projets de Cendrine, et elle nous parle ainsi du monde qu’elle observe et parcoure sans relâche » — Claire Dauviau, paysagiste et enseignante